SOULTZ /FORET le 17/09/2003

 

                                                                       

Bien chers tous

 

Grand  merci pour l’invitation à cette sympathique journée souvenir .malheureusement il ne nous sera pas possible de nous joindre à vous le 28 septembre .ma femme et moi nous aurions bien aimés,mais d’autres obligations nous retiennent par ici je suis sur que beaucoup de faits marquants vont être évoqués et comme vous le dites avec ses joies ;ses peines, surtout avec beaucoup de souvenirs quant à moi personnellement :petit militaire affecté au 3 Escadron du 31 régiments dragons ;lui-même intégré au service du 153 régiment d’infanterie ;j’ai débarqué en ALGERIE à Bône le 8 Mars 1956.aprés 5 moi passés à SOUK AHRAS et 3 mois à la ferme Colonna prés de Laverdure nous avons atterris à la colonie de vacances (le petit cheminot  à la montagne )qui surplombait AÏN SEYNOUR à quelques 1100 d’altitude et ceci depuis le mois de novembre 1956 et jusqu'à ma libération en octobre 1957

Ce ne fut qu’après le lâche assassinat de votre père que les militaires ont commencé à faire connaissance des habitants du village il y avait le bureau de la poste,la mère lavigne et ses 3 enfants à garder toi Annie tu étais encore bien petite ;et malgré l’atmosphère contraignante nous étions bien accueilli ;qu’au bout d’un certain temps nous étions toujours les mêmes qui étaient volontaires pour descendre à la poste .madame lavigne nous faisait partager ses repas avec un autre militaire Challier de qui j’ai perdu toutes traces et qui étais du même métier que moi on confectionnait un tailleur pour Mme  Lavigne  au sous sol logeait un couple d’Algérien ;dont elle Gemma venait d enfanter  .que d’émotions .et le jour où j JCL avait découvert le revolver de papa et qu’il s’est tiré une balle dans la main…..il y avait encore un autre bâtiment à garder à  AÏN SEYNOUR.en face de monsieur le maire ;les Vincent .madame Vincent qui nous préparait toujours un petit déjeuner plus que bien garni .ma foi en allant à la poste ou chez les Vincent  on se sentait un peu chez soi il y avait la mère Bourcier .elle ;elle n’était pas concierge mais elle s’avait tout

Et quand il a commencé à neiger fevrier 1957 ; un jeudi matin et quand il a arrêter de neiger le dimanche à midi il y avait plus de 60 cm de neige ; du jamais vu chez nous dans le nord est du pays

Voila donc quelques anecdotes qui surgissent dans ma mémoire et qui j’espère vous permettrons de vous souvenirs d’ailleurs dans les familles Lavigne et Vincent ;et de me femme tout simplement …..Comme ça ! je me permet aussi de vous joindre quelques photos de l’époque ;mais qu’il faudra de nouveau me rendre .vu qu’au mois de novembre prochain nous descendons à  Amélie les Bains pour faire la cure et vu aussi  que nous avons pris l’habitude de faire le plein d’essence à  inter marché de Tain L 4Hermitage ;alors pour le moment je ne dirais pas plus Lucie et moi nous vous souhaitons de passer une journée bien agréable ;remplie plein de souvenirs en compagnie d’autres anciens villageois d’AÏN SEYNOUR  et tous et toutes sans exception de nous connaître ou non

Nous vous embrassons tous bien fort

Lucie   et  Gilbert KELLER