BIOGRAPHIE DE MARCEL PETITJEAN

 

Marcel Petitjean est né en 1931 au cœur de la champagne pouilleuse d’un père grand blessé à Verdun et d’une veuve d’un premier mari disparu lors de la Grande Guerre .ayant suivi une classique instruction primaire,il est adolescent à la fin de la seconde guerre mondiale ,en apprentissage de maréchal ferrant il s’engage délibérément en 1949 à la légion étrangère ;hors de toute implication relevant de la justice .il rejoint Sidi Bel Abbès ;puis le centre d’instruction de Mascara et ;à sa demande le camp de Nouvion où  se forme le 3e bataillon de marche pour l’Extrême –Orient .il sera « radio »

Il part pour Saîgon, direction Haîphong, rejoignant la 11 e compagnie au poste de Campha-Mines ; à mi-chemin de la frontière chinoise, puis Monkay ; sur la frontière elle –même, base arriere des opérations le long de la route coloniale n° 4

Les principaux théâtres de ses exploits guerriers seront : Tho Lao (Tonkin) ;Binh Ninh(centre Vietnam) ;Maîon et Nhiep –XA(Nord Vietnam) .il rentre en novembre 1953 avec la croix de guerre ,quatre citations,la médaille militaire et surtout l’estime unanime de ses chefs .il rejoint le 1er bataillon du 6 e REI qui se forme en Tunisie ,au camp Serviere (au sud de Tunis) il est grièvement blessé le 26 août 1955 dans le Djebel B ou Ramli (secteur de Gafsa)

Soigné à l’hôpital de Gabès, puis à l hôpital de Tunis, et enfin à l’hôpital de Sidi bel Abbès guéri, il gagne Tahinest (au Maroc) fin 1955 ; où sa compagnie (la 11 e, encore) prend une déculottée à Bouréde-Aknoul ; par faute grave de commandement .déçu ;il quitte la légion en avril 1956

Il se retire alors en Algérie ; prés d’Oran ; où il prend à titre civil le commandement d’une harka, travaillant aux cotes et en liaison avec les commandos Marines .il rengage au 9 e régiment de zouaves à Alger où il sera instructeur pendant un an . en 1958 ;il est au 60 e RI stationné à Laverdure ;Nord –Est Constantinois ;affecté à la 11e compagnie (décidément ! ) .très motivé ;il participe activement à la création (mars 1959) ;et à la formation du commando de chasse 44 basé à AÏN SEYNOUR prés de Souk Ahras

Nommé Sergent – Chef ; Marcel Petitjean est chef de la 3e section de cet illustre commando de chasse 44 IL sera 3 fois cité ,dont 2 fois à l’ordre du corps d’Armée en décembre 1960 ;pressentant la fin tragique de la campagne d’Algérie (pour ne pas dire l’abandon) et la disparition induite de ses chers harkis qu’il affectionne personnellement pardessus tout ;il déserte Mandaté par le Général CHALLE lui-même (qui l’autorisera à porter les insignes de grade de capitaine) ;il devient le commandant en titre des maquis Français d’Oranie du réseau (France Résurrection) sous les ordre de Brousse de Montpéroux

Son poste de commandement est situé à Canastel (près d’Oran) lors de l’unification des réseaux souhaitée par le Général Salan (France Résurrection) intégrera l’OAS organisation de l’armée Secrète menant le combat que l’on sait pour que l’Algérie reste Française A l’issue prématurée du putsch des généraux ;il monnaie sa reddition ;le 25 avril 1961 contre la liberté de ses hommes. Il est enfermé au fort de Thoiras (construit par Vauban) à Saint –Martin de Ré .il va y passer un peu plus se 4 ans ; avant de bénéficier d’une grâce présidentielle libéré ;il se jura de ne plus porter l’uniforme du vivant du « général .a la mort de celui-ci en novembre 1970 ;il se présente le lendemain à la légion étrangère et sollicite un engagement sous le nom de Maurice Porcher .il rejoint Bonifacio ;et devient rapidement sous officier il prend alors le commandement de la police militaire du groupement opérationnel de la légion étrangère il est blessé par balle le 20 avril 1974 à Callalonga par un légionnaire déserteur qu’il parvient ;malgré sa blessure à désarmer et à capturer.. En 1976 il fait valoir ses droits à la retraite .âgé aujourd’ Hui de 71 ans, solide comme un roc, il s’est retiré dans la région albigeoise prés de Cordes-sur Ciel ;en pleine nature. Parallèlement à son activité d’écrivain ;il mène un combat militant aux cotes de ses frères harkis . Conférencier apprécier ; il défend les droits de ces hommes reniés par tous ; Algériens et Français Marcel Petitjean persiste haut et fort à prétendre que les pseudos (zone de non –droit ) des cités française actuelles ne sont pas plus dangereuses que celles des Ouled Bechiah ou des Beni Salah

il suffit d’un chef .et d’une volonté

Marcel PETITJEAN

 

 

Son dernier combat

Marcel Petitjean a réuni ses anciens camarades avant de décéder le 1 novembre 2008 après une vie bien remplie au service de ses idéaux

 

 

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