AÏN SEYNOUR  village de nos aïeux et de notre jeunesse de1871à1962

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PHOTO  DE L 'école du village   1950 1951   dédiée à leur  (maîtresse  )madame Gervais et à tous les élèves

 


Photo Lavigne ,Teuma ;Vincent; à la ferme Lavigne route des fermes  AIN SEYNOUR Photo famille lavigne Vincent  à la ferme Lavigne vers 1945

IMAGES DU VILLAGE PAR CARTES POSTALES

   

le site actuel  que vous avez ouvert raconte à travers vos témoignages ; vos photos  et  différents documents consultés au caom;l'histoire et la vie du village dés l'arrivée des premiers Français en 1871 à leur départ en 1962 ;tout n 'est pas parfait je compte sur vous pour rectifier des erreurs et apporter d'autres témoignages pour compléter les différentes rubriques de ce site. .;vous pouvez le faire par Internet  h.phvincent@free.fr  ou par courrier  h.Vincent chemin du bourgeot 71460 SERCY ..Je terminerais cette page d 'accueil par un texte de Maurice Villard  de la revue Ensemble appelée  L'ADIEU  (spécial Sétif  Reine des hauts- plateaux)qui résume 130 ans de notre histoire de notre vie en ALGERIE FRANCAISE

 

  .Texte l'adieu   de Maurice VILLARD

Nos aïeux avaient découvert un pays moyenâgeux et anarchique, complètement ruiné avec une population sous la coupe de grandes familles seigneuriales. Ces dernières s'employaient à les exploiter en les dressant les unes contre les autres et les avaient réduites à la misère. Après 16 siècles d'obscurantisme, grâce au labeur et aux sacrifices de nos ancêtres, cette terre avait retrouvé sa prospérité.

Ces hautes plaines, par la volonté des colons défricheurs auraient pu être représentées comme au temps de l'Afrique proconsulaire des Romains, sous la figure d'une femme debout sur des vaisseaux chargés de blé, tenant un épi dans sa main en signe d'abondance et de richesse.

Cinq générations des miens y vécurent et contribuèrent à donner à ce pays un visage humain. Avec, ma famille, nous nous sommes réfugiés en France avec deux valises pour tout bagage, laissant nos morts ensevelis dans leur terre d'Algérie.

Aucun mot n'est assez fort pour décrire l'immense désespoir, l'impuissance devant une telle catastrophe.

Ceux qui n'ont pas vécu une telle situation ne pourront jamais comprendre. La France n'avait rien prévu pour accueillir, aider ou conseiller. Les acclamations qui avaient quelques années auparavant accompagné l'armée d'Afrique, composée pour partie
de nos 180.000 combattants venus libérer la Patrie, s'étaient transformées en ces jours de malheur, en une complète indifférence, dans le meilleur des cas.

Sur ordre, la rotation des navires, des avions avait été ralentie et ne suffisait donc pas à évacuer la population en fuite. En métropole, ces réfugiés étaient qualifiés de "touristes" !

La plupart de ces gens ne connaissaient pas la France, pays qui s'avérait hostile à leur arrivée. Certaines gares avaient même été fermées afin de ne pas avoir à les accueillir.

Où aller ? Il fallait trouver un logement afin d'abriter sa famille et du travail. Les plus faibles ne purent supporter pareil traumatisme.

Fort heureusement, l'esprit pionnier qui animait le Peuple d'Algérie prit le dessus et permit au plus grand nombre de surmonter ces terribles épreuves;

Ce livre est un adieu à mon pays, à la ville de ma jeunesse.

J'espère avoir contribué à faire connaître l'histoire Française en Algérie à travers l'épopée de nos familles dans cette région des Hauts Plateaux de Sétif.

Maurice VILLARD  


 

CARTE DE LA RÉGION

 

 


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Dernière mise à jour le : 01 janvier 2024.